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EA Annonce Project Atlas sa plateforme de Cloud Gaming

by Sebyin
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Environ un millier de développeurs d’Electronic Arts s’emploient à transformer le moteur Frostbite (Battlefield, Fifa) en une plate-forme de Cloud Gaming appelée Project Atlas.

Après Blade et son Shadow PC, Nvidia et son Geforce Now, Microsoft et son Project xCloud, et Google avec project Stream c’est au tour d’EA de tenter l’aventure cloud Gaming, pour ce qui semble de plus en plus comme l’avenir du jeu vidéo.

Dans un article, le directeur de la technologie d’EA, Ken Moss, a déclaré que l’éditeur avait consacré une équipe d’environ 1 000 personnes pour le développement de Project Atlas, avec pour objectif de créer un service tout en un. 

Il s’agit de proposer une plate-forme qui offre une grande quantité de services aux développeurs :  le moteur de jeu Frostbite d’EA (Battlefield et FIFA) associé à de l’intelligence Articifielle (IA), des fonctionnalités pour le jeu en ligne et avec en but finale de pouvoir créer des jeux directement dans le cloud sans passer par un kit de développement « externe ».

Andrew Wilson, directeur général d’Electronic Arts a laissé entendre que le streaming jouerait un rôle plus important dans la prochaine génération de consoles et qu’EA s’y préparait, avec son projet Atlas problement. Cela pourrait également expliquer pourquoi EA a acheté la technologie et le personnel de GameFly, service de cloud gaming disponible notamment sur les TV android, plus tôt cette année.

Lorsque nous parlons de Cloud Gaming, nous parlons de jouer à un jeu qui réside sur un serveur EA plutôt que sur le PC ou l’appareil mobile du joueur. Le joueur entre dans le jeu en installant un client léger pouvant accéder aux serveurs EA où se trouvent les jeux. Nous développons des logiciels qui utilisent le cloud pour traiter et diffuser à distance des jeux (multijoueurs, blockbuster …)  avec le moins de latence possible, afin d’offrir encore plus de possibilités de jeux sociaux et multiplateformes

La nouvelle guerre des services de Cloud Gaming ?

Dans le secteur, la concurrence s’annonce rude, avec plusieurs entreprises qui travaillent déjà sur le streaming. Microsoft, par exemple, souhaite tester son projet public Xcloud début 2019, qui devrait également jouer un rôle dans la prochaine Xbox.

Pour le moment un des leaders est l’entreprise française Blade, qui propose ni plus ni moins qu’un PC windows 10, dans le cloud, et ceci depuis plus d’un an (même si on parle plus ici de Cloud Computing).  Nvidia à également dégainé en proposant en Bêta un service de Cloud Gaming appelé Geforce Now, gratuit pour le moment.

Autre acteur majeur à mettre un pied dans le cloud gaming est Google, qui propose pour l’instant uniquement aux états-unis de tester le dernier Assassin’s Creed gratuitement, après connexion à son service via le navigateur Chrome.

Quelles conséquences sur le futur du jeu vidéo ?

Les conséquences visibles et visibles du projet Atlas sur les joueurs sont actuellement difficiles à prévoir. On peut malgré tout penser que les développeurs n’auront plus qu’à programmer une seule version de leur jeu, par exemple Fifa et Battlefield, et que ces jeux seront disponibles sur toutes les plateformes du marché en même temps et avec les mêmes graphismes, après s’être connecté au service de cloud gaming par exemple depuis son smartphone ou son MacBook Pro.

On peut imaginer un bouleversement du marché console ainsi que celui du PC, à suivre (Les consoles remplacées par des box ?) … 

Mais le cloud gaming rencontre encore pas mal d’obstacles, à commencer par la vitesse des connexions internet encore assez faible aujourd’hui de part le monde.

La fibre voit son réseau s’étendre lentement mais sûrement, on peut donc imaginer que d’ici quelques années le service sera mature. Reste à savoir qui sera le prochain Netflix du jeu vidéo ? Il y a des places à prendre et tout porte à croire, avec l’entrées de géants comme Nvidia, Microsoft ou Google que la guerre technologique a déjà commencée.

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